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Cette FAQ vous permettra d'obtenir des réponses aux questions les plus couramment posées par nos patients.
Cette question est très fréquente chez les candidats à la chirurgie laser des yeux. La sensation d’éblouissement est liée à ce qu’on appelle à tort « la sècheresse oculaire ». C’est une plainte assez fréquente suite à la chirurgie laser, on trouve d’ailleurs parfois sur des forums et blogs des patients qui regrettent de s’être fait opérer juste à cause de cette suite opératoire.
Des yeux en bonne santé ont des cornées bien hydratées et bien lubrifiées. On ne ressent aucune gêne lors du passage de la paupière sur la cornée, ni sensation de sècheresse, ni besoin de ciller plus souvent que d’habitude.
Ce confort est possible grâce :
Ces deux types de glandes doivent fonctionner de façon optimale pour assurer la bonne santé de la cornée, or, toutes les chirurgies de la cornée diminuent transitoirement la sécrétion lacrymale car elles sectionnent les nerfs cornéens qui jouent un rôle dans le réflexe cornéo-lacrymal. La glande lacrymale produit donc moins d’eau.
Ce phénomène n’est pas définitif car les nerfs vont repousser.
La technique Smile est celle qui est la moins invasive et donc la moins perturbante pour la fonction lacrymale (en moyenne 3 mois contre 6 à 12 mois pour le Lasik).
Il est donc très important d’effectuer un bilan de la sècheresse oculaire avant l’opération pour évaluer la fonction de la glande lacrymale et celle des glandes de Meibomius. Si la glande lacrymale et les glandes de Meibomius sont normales, il y aura très peu de risques de gêne postopératoire.
En revanche, s’il existe une atteinte de l’un des deux types de glandes (rare pour la glande lacrymale mais fréquent pour les glandes de Meibomius) ou des deux, il faudra d’abord traiter ces glandes pour leur rendre une fonction normale et améliorer ainsi les résultats postopératoires de la chirurgie.
Dans certains cas, lorsque les glandes de Meibomius sont très atrophiées, le laser est contre-indiqué et on préfèrera proposer des implants de type ICL Staar qui n’influent pas sur la qualité et la quantité des larmes. Il n’y aura ainsi pas de risque de sècheresse ou d’éblouissement postopératoire.
On notera que beaucoup de patients intéressés par une chirurgie laser sont des porteurs de lentilles de contact qu’ils ne supportent plus. Ils ont très fréquemment des troubles des larmes mais ne s’en rendent pas compte sous les lentilles qui ont un effet pansement qui cache les symptômes. Après la chirurgie, sans les lentilles-pansements, ils redécouvrent leur vrai statut lacrymal et la gêne qui en découle.
Pour conclure, oui, l’éblouissement après chirurgie est possible, mais un bilan préopératoire bien fait permet d’évaluer ce risque, de trouver la meilleure méthode chirurgicale pour le contrôler et permet de proposer un traitement préventif.
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Se maquiller trop tôt après une chirurgie des yeux n’est pas recommandé. Le maquillage contient des microbes qui pourraient engendrer des infections. De plus, les frottements liés au démaquillage pourraient nuire à une bonne cicatrisation. Pour ces raisons, il est raisonnable d’attendre une semaine avant de se maquiller après une chirurgie avec la méthode Smile (même si le temps de cicatrisation moyen des micro-incisions est de 4 heures) et 15 jours après les autres chirurgies.
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Il faut distinguer les opérations de la myopie, de l’hypermétropie et de la presbytie.
Pour opérer la myopie, il n’y a pas réellement d’âge minimum, si ce n’est qu’il faut avoir fini sa croissance et être adulte pour se faire opérer. C’est habituellement de 18 à 21 ans. On attend habituellement que la myopie soit stable depuis un an ou deux.
L’évolution de la myopie n’est pas due à l’âge mais plutôt au comportement visuel. C’est le temps passé en vision de près qui fait évoluer la myopie. Si l’on prend rapidement l’habitude de regarder loin fréquemment (toutes les 20 minutes, à 20 pieds, pendant 20 secondes), la myopie va peu évoluer.
Pour les hypermétropies, il n’y a pas d’âge recommandé non plus. On attend d’avoir 18 ans. On sait que l’hypermétropie changera un peu vers l’âge où apparaîtra la presbytie, il faudra peut-être proposer un retraitement à cet âge-là. Contrairement à une idée reçue très répandue, toutes les chirurgies peuvent être refaites : ce n’est pas parce qu’on a déjà été opéré qu’on ne pourra plus l’être par la suite.
Pour la presbytie, on peut opérer dès les premiers signes (environ 45 ans). Contrairement à la myopie qui peut évoluer de façon imprévisible selon les individus, la presbytie atteindra le même degré pour tous. On sait donc dès les premières gênes ce que sera la presbytie totale et on peut l’anticiper à mesure que l’œil perdra de son pouvoir d’accommodation, le traitement qu’on aura mis en place prendra le relai pour continuer à voir de près.
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On peut parfaitement se faire opérer des deux yeux en même temps, c’est même la procédure habituelle, lorsqu’on se fait opérer avec les méthodes Smile ou Lasik. En revanche, lorsque c’est la méthode PKR qui est utilisée, on conseille d’opérer un œil puis l’autre un peu plus tard. En effet, avec cette méthode, il existe une complication fréquente appelée « haze » (brouillard) qui apparaît entre un et trois mois après la chirurgie et qui peut handicaper la vision plusieurs mois. On conseille donc aux patients qui ont choisi cette procédure de s’assurer du bon résultat de l’intervention sur le premier œil avant de se faire opérer du deuxième.
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Il faut savoir qu’il existe 3 méthodes de traitement au laser : la PKR, Le Lasik et le Smile. Avec la PKR, l’épithélium de surface est abrasé mécaniquement ou au laser (trans PKR), puis le stroma est remodelé. Avec le Lasik, on découpe une lamelle de cornée qui est réclinée pour que le laser Excimer remodèle le stroma puis cette lamelle est repositionnée. Avec le Smile, le laser passe à travers la cornée antérieure sans l’altérer et prépare un fin lenticule de stroma qui sera retiré ensuite par le chirurgien à travers une micro-incision. Le Smile est donc la méthode la moins invasive. C’est la seule qui respecte l’intégrité du tiers antérieur de la cornée, partie qui contient le plus de nerf cornéen et la plus résistante. C’est également la méthode qui provoque le moins d’effets secondaires.
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Généralement, pour cette opération de courte durée (10 à 20 minutes), vous êtes éveillé. On réalise une anesthésie locale à l’aide de quelques gouttes de collyre instillées directement sur l’oeil. Cette méthode est très efficace et garantit un geste opératoire sans aucune douleur. Les opérations au laser nécessitent la coopération du patient puisqu’on lui demandera de fixer une lumière pendant l’intervention, il doit donc être éveillé. Pour les chirurgies impliquant la pose d’implants, on utilise également une anesthésie locale avec un patient éveillé. Il arrive cependant, dans de très rares cas (3%), que l’on fasse une anesthésie générale lorsque le patient se sent trop stressé.
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Il n’y a pas d’âge pour bénéficier d’une opération laser! Cependant, à partir de 55 ans, on discutera l’intérêt d’une opération par implants si le cristallin a perdu un peu de sa transparence.Il est également possible d’être opéré au laser si l’on porte des lunettes après une opération de la cataracte et qu’on souhaite s’en débarrasser.
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La chirurgie réfractive est l’ensemble des opérations par laser ou implants permettant de supprimer la dépendance aux lunettes et lentilles de contact en rectifiant les défauts optiques. On peut agir en modifiant la forme de la cornée :
On peut également agir en implantant une lentille :
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Les opérations des yeux au laser coûtent de 500 à 3 000 euros par œil selon qu’elles sont réalisées par une chaîne ou par un chirurgien indépendant. Ce prix peut énormément varier d’un chirurgien à l’autre, d’un centre à l’autre. Avant de se décider, il faut bien se renseigner car le prix ne doit pas être le seul critère de choix. Bien que les opérations des yeux au laser soient fréquentes de nos jours, elles restent tout de même des chirurgies parfois délicates qui nécessitent un diagnostic précis, un chirurgien très expérimenté et un suivi méticuleux. Le prix varie en fonction de nombreux facteurs :
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Avant d’envisager une chirurgie, il faudra se rendre à une consultation préopératoire. Cette consultation très importante permettra de vérifier qu’il n’existe pas de contre-indication à l’opération. Elle sera l’occasion de faire un check-up complet de vos yeux pour être sûr qu’ils sont en bonne santé et ne présentent pas de pathologies qui pourraient influer sur la réussite de la future intervention. Pendant cette consultation, une évaluation très fine de votre vision et des mesures de vos yeux permettront de vous proposer ensuite la technique opératoire la plus adaptée à vos besoins. Le jour de l’opération, il faudra prévoir de rester environ une heure à la clinique.
L’opération à proprement parler durera environ de 10 à 20 minutes pour les deux yeux. Une fois au bloc opératoire, le patient qui aura reçu un médicament relaxant est allongé sur un lit. L’anesthésie locale se fait grâce à un collyre (gouttes) instillé dans les yeux. On ne ressent aucune douleur pendant toute la procédure. Les yeux sont maintenus ouverts par des écarteurs mais l’anesthésie locale permet de n’avoir ni sensation de gêne, ni de sècheresse oculaire, ni envie de cligner des yeux. Le chirurgien aura besoin de la coopération du patient qui devra fixer une lumière. Pas d’inquiétude à avoir si jamais le patient a l’œil qui bouge car il existe un système de « tracker » qui permet au laser de suivre les petits mouvements de l’œil et de s’arrêter si ces mouvements deviennent trop importants pour pouvoir reprendre ensuite là où il en était.
Après l’opération, on placera des coques de plastique transparentes sur les yeux pour éviter que le patient ne les touche ou les frotte accidentellement. Il faut être accompagné pour le retour au domicile car la vue sera encore floue pendant quelques heures. En général, les patients profitent de ce moment pour se reposer et garder les yeux fermés. Il est très important, dans les suites de l’opération, de respecter les consignes qui auront été données, notamment de bien mettre les gouttes prescrites et d’avoir une hygiène rigoureuse (notamment le lavage des mains) lors de ces soins. Dés le lendemain, les opérés reprennent leurs activités.
Ils doivent cependant être attentifs à protéger leurs yeux des poussières, des frottements ou chocs qui pourraient compromettre les résultats de la chirurgie. Des consultations postopératoires (la première étant le lendemain de l’opération) permettront de suivre l’évolution de la vision.
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On peut se faire opérer de la myopie plusieurs fois. Il arrive parfois que la myopie continue à progresser quelques années après une première intervention et que le patient souhaite un retraitement. Avant une nouvelle opération, il faut réaliser un bilan préopératoire complet et méticuleux.
Ce bilan permettra de rechercher d’éventuelles contre-indications et de prendre toutes les mesures nécessaires pour déterminer la meilleure méthode à utiliser pour la seconde intervention. On peut être réopéré quelle que soit la technique utilisée la première fois : kératotomie radiaire, PKR, Lasik ou Smile. Il se peut en revanche qu’une seconde opération au laser ne soit pas la meilleure solution et qu’une intervention par implants donne de meilleurs résultats.
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Ces deux défauts visuels sont fréquemment associés. Le flou visuel dû à la myopie sera accentué par celui de l'astigmatisme associé. Le patient à la fois myope et astigmate aura donc une acuité visuelle réduite et pourra voir double (ou une sorte de halo) autour des sources de lumière vive. Les deux défauts visuels doivent être traités chirurgicalement dans un même temps pour que le résultat visuel soit satisfaisant.
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Oui, on peut traiter l’hypermétropie au laser ou bien par implants. Si la PKR n’est pas le meilleur choix pour la traiter et que la technique Smile est encore en cours de développement pour ce défaut optique particulier, on obtient d’excellents résultats avec le Lasik si les paramètres de traitement sont bien choisis. Les implants ICL Staar montrent également une grande efficacité dans ce traitement.
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La presbytie se soigne par laser ou par implants. Il est possible de traiter toutes les presbyties, qu’elles soient isolées ou associées à d’autres défauts optiques comme la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. Le résultat de l’intervention est durable et les patients sont très satisfaits des résultats. Tous les traitements lasers ne se valent pas. Le meilleur traitement laser est actuellement le Presbyond. Il permet de remodeler la cornée et de compenser les effets de la perte d’élasticité du cristallin. Le traitement par implants, notamment par implants multifocaux, est également très efficace. Là aussi, il faut être vigilant dans le choix de la marque et du type d’implant car il existe différentes technologies et toutes n’ont pas les mêmes résultats. Le rendez-vous pré opératoire, d’une importance capitale dans un projet de chirurgie réfractive, sera l’occasion de faire un examen minutieux et de s’entretenir avec le patient pour lui proposer la solution la plus adaptée à son cas.
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L’opération de la presbytie coûte entre 3000 et 7000 euros pour les deux yeux. Comme pour toutes les chirurgies, le prix peut beaucoup varier en fonction de la méthode utilisée pour traiter le défaut visuel (laser ou implants) et de la qualité de prise en charge que l’on souhaite. L’ensemble de la prise en charge, du bilan préopératoire au suivi postopératoire en passant par l’acte chirurgical lui-même, peut-être très différent d’une clinique à une autre.
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Pendant l’opération, quelle que soit la méthode utilisée (laser ou implants), les techniques d’anesthésie locale permettent une opération sans aucune douleur. Après l’opération, les patients ne ressentent pas de douleurs mais seulement parfois un inconfort pendant 4 à 6 heures. Seule la technique PKR entraîne de vives douleurs pendant 3 à 4 jours (et nuits).
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Malheureusement, même si les défauts optiques peuvent être très handicapants, la chirurgie laser des yeux est considérée comme une chirurgie de confort et ne peut pas bénéficier d’un remboursement par la Sécurité sociale. Les mutuelles ou assurances complémentaires remboursent environ 400 euros par œil, ce qui, comparé à la valeur réelle d’une opération, est souvent décevant pour les candidats à la chirurgie. Attention ! Certaines assurances incitent leurs clients à se diriger vers des centres « partenaires ». Cette pratique est contraire au libre choix du médecin que le patient est en droit d’obtenir pour tout acte médical. En cas de choix différent du centre proposé par l’assurance, le patient doit bénéficier du même remboursement.